Beau Bandit

Pop / Rock

Nouvelle formation dont les cinq musiciens sont issus de ce qu’on appelle la scène rennaise, Beau Bandit a une approche ludique, touchante et pop d’un univers doux, joyeux, enivrant et aussi mélancolique. À l’inévitable jeu des références, autant avouer qu’elles se télescopent avec insolence et on songe autant à Paul Simon et à ses neveux virtuels de The Coral qu’à Andréa Laslo de Simone, Vampire Weekend ou Eels.

Pour la petite histoire, Beau Bandit est un film hollywoodien produit par la RKO de 1930 qui raconte les préparatifs d’un braquage de banque par un bandit et son acolyte sourd et muet. Point de violence chez Beau Bandit, le groupe. Même si il s’agit aussi d’un braquage du cœur.

ALBUM MIDDLE CLASS LUXURY

Beau Bandit présente avec élégance et maîtrise son univers pop doux amer dans cet album “Middle Class Luxury”, à la fois mélancolique et lumineux. Guitares vintages, claviers hors d’âge et rythmique de précision sont ici au service de mélodies ciselées, de refrains entêtants, d’arrangements épurés et savamment distillés. En 2020, en plein confinement, les premières sessions de travail sur les premiers titres de Beau Bandit ont commencé.

Single "i'm a david bowie fan"

BEAU BANDIT, originaire de Rennes, revient avec un nouveau single “I’m a David Bowie fan”. Ouverte avec un extrait d’interview de Bowie qui aborde le sujet des fans, cette chanson parle de l’idolâtrie et de la fascination que l’on peut ressentir pour un artiste : l’envers du décor de la fan-attitude, le côté pathétique du déguisement, du maquillage, la part de ridicule du vieux fan encore transi d’admiration pour l’idole de ses 20 ans. BEAU BANDIT s’inspire de Flaming Lips, Arcade Fire et Bowie.

EP "THE BIG KABOOM"

Après 2 singles remarqués, Beau Bandit sort son 1er EP 4 titres dans lequel le groupe dévoile une palette sonore riche d’influences rock et pop.

“The big kaboom”, le 1er single lumineux au refrain imparable, constate avec ironie la fin de la civilisation sans limites et lorgne davantage vers les hymnes joyeux de “I’m From Barcelona”. On retrouve ensuite l’art de l’écriture pop de REM période “Imitation of life” avec “You don’t buy souvenirs” et son texte amer sur la fin d’une relation amoureuse.

Quant au titre “Porcelain girl”, il pourrait être un inédit de Beck interprété par les Flaming lips. La ballade de fermeture “All you people I’ve never seen”, une déclaration d’amour à la musique, s’aventure en terrain légèrement trip-hop autour d’une mélodie vocale auto-tunée à l’immédiate évidence.