Back and Forth – Somewhere

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« Somewhere » du trio indie folk Back and Forth raconte la mort de quelqu’un, sa disparition après un long combat, comme une maladie qui aura le dernier mot et dont l’issue a finalement été acceptée. Les paroles évoquent un voyage en voiture dont la destination est inconnue mais certaine, une traversée douce et apaisée. « Somewhere » raconte également l’histoire de ceux qui restent et s’imaginent l’âme de leur proche brillant dans la nuit, « présence » rassurante de l’être regretté. Un espoir, un répit dans cette tristesse qui les habite.

Le morceau commence sur un riff hésitant à la guitare électrique, comme un ultime doute avant le départ. Puis, illustrant l’acceptation d’un inéluctable destin, le thème instrumental devient fluide, apaisé. La voix proche narre l’histoire, compagne rassurante de l’être qui s’en va, porte-parole ému de ceux qui restent. Ce morceau est le plus brut de l’album, simple et relativement dénudé. C’est un morceau intime qui évolue lentement, il traverse un passage très onirique, comme perché dans les étoiles, redescend sur terre avec une fin plus intense et riche de voix et d’instrumentations, enfin il termine sur un fade out qui laisse place à un jour nouveau.

Le clip

L’histoire se déroule une nuit, du crépuscule jusqu’à l’aube. Le visage coloré par la lumière du soleil couchant, les trois personnages que l’on va suivre se rappellent la perte d’un ou d’une proche. Comment continuer à vivre malgré ce vide laissé par l’absence ? Lueur après lueur, ils sont guidés dans le noir vers l’aube lumineuse. Inéluctablement, le jour succède à la nuit, la lumière à l’obscurité.
C’est l’espoir d’un réconfort, d’une peine apaisée, d’une joie qui renaît.

« Somewhere, somehow, someone may find your light »
« Quelque part, d’une façon ou d’une autre, quelqu’un trouvera ta lumière. »

Où vont les gens que nous aimons quand ils nous quittent ? Ne deviendraient-ils pas les lumières qui nous entourent et nous accompagnent ?
Ce vidéoclip a été réalisé par le vidéaste indrien Jérôme Grenouilloux – Les P’tits Films, une attention particulière a été portée sur la lumière grâce au travail de Théau Meyer, ingénieur lumière pour le spectacle vivant. L’action se déroule de manière lente avec des scènes contemplatives afin d’accentuer le caractère long et introspectif d’un deuil.

Disponible le 15 septembre, avec Lylo Prod (production), Vlad (label) et Tigre Noir (tour).

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